Les principaux syndicats des transports ont appelé à une grève générale pour protester contre la réforme des retraites. Les réseaux ferroviaires, métros et bus sont particulièrement touchés.
Un impact national
Plus de 80% des trains ont été annulés, créant des embouteillages monstres aux abords des grandes villes. La situation est particulièrement critique dans plusieurs régions :
Île-de-France : Le réseau RER et Transilien fonctionne à moins de 15% de sa capacité normale. Seules deux lignes de métro (la 1 et la 14 automatisées) sont partiellement opérationnelles, avec des intervalles de 10 minutes entre chaque rame contre 2 minutes habituellement. Les gares du Nord et de Lyon sont complètement saturées par l'afflux de voyageurs désorientés.
Région lyonnaise : Le réseau TCL est totalement à l'arrêt pour la première fois depuis 10 ans. Les embouteillages ont débuté dès 5h30 du matin, avec des files de plus de 15 km sur l'A6 et l'A7. La préfecture a mis en place un système de covoiturage d'urgence.
Sud-Est : Les TER PACA circulent au compte-gouttes, perturbant gravement les déplacements des travailleurs frontaliers vers Monaco. À Marseille, les ferrys assurant la liaison avec la Corse sont annulés, laissant des centaines de passagers bloqués sur le Vieux-Port.
Les conséquences économiques commencent déjà à se faire sentir :
- Plus de 40% des salariés en télétravail forcé
- Les commerces de centre-ville signalent une baisse de 60% de leur fréquentation
- Les livraisons et transports de marchandises avec 2 jours de retard minimum
Les autorités prévoient que le retour à la normale pourrait prendre jusqu'à 72 heures après la fin du mouvement, le temps de repositionner l'ensemble du matériel roulant et de rétablir les plannings.
Revendications
Les syndicats exigent le retrait pur et simple du projet de loi qui prévoit...